Volunteer Society Nepal : The best experience for volunteers, the best value for Nepal.

Expérience d’enseignement au Centre d’Autonomisation des Femmes au Népal Le parcours de volontariat de Cecelia Boberg au Népal

Qu’est-ce qui vous a motivée à faire du bénévolat au Népal avec Volunteer Society Nepal ?

J’ai choisi de faire du bénévolat au Népal dans le cadre d’un stage pour renforcer ma carrière académique en santé publique. Le domaine de la santé publique exige à la fois des connaissances théoriques et des expériences pratiques. En venant au Népal avec Volunteer Society Nepal, j’ai pu associer mes compétences en enseignement sur la santé publique à une compréhension plus large de l’influence de la culture et de la religion sur la société népalaise.

 

Pourquoi avez-vous choisi ce programme spécifique (enseignement, santé, autonomisation des femmes, centre pour personnes handicapées, travail en monastère) ?

J’ai opté pour le centre d’autonomisation des femmes en raison de ma passion pour l’émancipation féminine. En aidant les femmes népalaises à mieux comprendre leur santé et les éléments bénéfiques pour leur bien-être, j’espérais les inciter à réfléchir davantage sur leur vie. J’ai également ajouté une expérience dans une école CBIA, à la fois en maternelle et au secondaire, car je souhaitais en faire davantage. Ce choix s’est avéré excellent : il m’a permis d’adopter une perspective globale, presque comme un parcours de vie, en travaillant avec des enfants de 5 ans jusqu’à des femmes de 81 ans, et de mieux comprendre la culture népalaise et le mode de vie népalais. L’éducation à la santé, que j’ai étudiée pendant des années, peut faire une réelle différence. J’aime échanger des connaissances et des expériences, ce qui m’a beaucoup plu dans le cadre scolaire.

 

Quelles étaient vos attentes avant de commencer ? Ont-elles été atteintes ou dépassées ?

Je n’avais pas beaucoup d’attentes, car cela peut parfois fausser les premières impressions. Cependant, je m’attendais à vivre une expérience amusante et un peu difficile, notamment face aux différences culturelles et religieuses. Je pensais aussi que les femmes du centre d’autonomisation parleraient un peu mieux anglais, mais cela n’a posé aucun problème. Cela a simplement modifié ma préparation mentale. Ne vous inquiétez pas : elles comprennent bien l’anglais, mais elles sont habituées à des méthodes répétitives, ce qui demande un peu plus de temps pour introduire de nouvelles idées. J’ai adoré cette expérience, d’autant que Volunteer Society Nepal prend le temps de vous offrir des cours de langue et des visites culturelles, ce qui vous fait sentir accueilli.

 

Pouvez-vous décrire une journée type pendant votre séjour ?

L’école maternelle commence à 10h. J’y arrivais pour participer aux chants du matin, puis les cours débutaient à 10h30. J’aidais les enfants à rester concentrés et assistais l’enseignant quand je le pouvais. À 11h30, je partais pour le centre d’autonomisation des femmes où, en général, l’enseignante avait déjà commencé avec le groupe avancé. Après cette tâche, je passais à l’éducation à la santé. Souvent, les cours combinaient des notions de santé et de grammaire : par exemple, nous lisions une courte histoire, puis les exercices grammaticaux s’appuyaient dessus (compléter les phrases, vrai ou faux, etc.). Une fois les exercices terminés, je lisais au tableau et les femmes répétaient pour travailler la prononciation.

À 13h45, je partais déjeuner, souvent au Famous Laphing House ou au Burger House and Crunchy Fried Chicken. À 14h15, je me rendais à l’école secondaire pour des cours sur les problèmes adolescents avec les élèves de 6? et 5?. Ces échanges m’ont permis de mieux comprendre le système scolaire népalais. À 16h, je rentrais chez moi pour étudier un peu ou explorer la ville avec d’autres bénévoles, comme visiter les Durbar Squares. À 18h, c’était l’heure du dîner, et je passais ensuite une soirée tranquille.

 

Moments forts et impact

Quel a été le moment le plus gratifiant de votre expérience ?

Les liens humains ! Construire une routine dans un autre pays a été incroyablement enrichissant, que ce soit avec les autres volontaires ou les locaux. Dire au revoir a été la partie la plus difficile du départ. Je ne m’étais jamais considérée comme une personne extravertie, mais voyager seule à presque 30 ans m’a fait évoluer. Parler des différences culturelles et se faire de bons amis a été une belle découverte. J’ai aussi adoré vivre près des montagnes, les contempler chaque matin ou les explorer en trekking.

Avez-vous senti que votre travail avait un impact positif sur la communauté ? Si oui, comment ?

Oui, absolument ! Les liens humains ont beaucoup contribué à cela. Voir les femmes, les enseignants et les élèves apprécier les nouvelles connaissances était gratifiant. Je pense que l’impact principal a été d’encourager les femmes à réfléchir sur leur bien-être, leur état quotidien, et les facteurs externes qui les influencent.

Avez-vous vécu des expériences culturelles mémorables ?

La fête de Teej, dédiée aux femmes, m’a particulièrement marquée. Au centre d’autonomisation, les femmes portaient des saris rouges, cuisinaient des plats savoureux, et dansaient beaucoup ! À la maison, il y avait aussi une grande célébration ouverte à tous. Enfin, à l’école CBIA, une enseignante m’a même emmenée acheter un sari pour que je sois assortie aux autres. C’était un geste tellement gentil. L’hospitalité népalaise est vraiment sans frontières.

 

Défis et apprentissages

Quels défis avez-vous rencontrés et comment les avez-vous surmontés ?

Pas de grands défis, mais certaines différences culturelles étaient frappantes. Par exemple, la dynamique enseignant-élève : les élèves doivent demander la permission pour boire de l’eau ou aller aux toilettes, ce qui était surprenant. Cela m’a permis de discuter des styles d’enseignement et des différences entre systèmes scolaires.

Comment cette expérience vous a-t-elle changée ou influencée ?

Elle a renforcé mon envie de travailler avec les gens et de promouvoir la santé par l’éducation !

 

Exploration et trekking

Avez-vous participé à des treks ou excursions ?

Oui, j’ai fait le trek jusqu’au camp de base de l’Everest, une expérience inoubliable. C’était exigeant physiquement et mentalement, mais prendre le temps de savourer le parcours a tout changé. Le paysage était incroyable, et se déconnecter du monde numérique m’a fait beaucoup de bien. Voir le lever du soleil sur les Himalayas depuis Kala Patthar restera gravé en moi.

 

Réflexions finales

Quels conseils donneriez-vous aux futurs volontaires ?

Restez ouverts d’esprit, même si vous avez beaucoup voyagé. Chaque pays est unique. Soyez curieux et bienveillants, car les Népalais feront tout pour vous accueillir chaleureusement. Prenez le temps d’explorer votre environnement et de construire une routine locale, c’est tellement enrichissant !

Recommanderiez-vous cette expérience ?

Oui, je recommande vivement de visiter le Népal et de travailler avec Volunteer Society Nepal. Je reviendrai, c’est sûr !

Autre chose à partager ?

Merci de m’avoir permis de partager mon expérience ! J’espère qu’elle inspirera d’autres personnes à se lancer dans une aventure similaire.